Artisanal et Industriel

Patrimoine artisanal et industriel

Cemex / carrière de Baccon

Dumery Terrassement

Ebénisterie (restauration) Gilles Benier

Menuisier Ebéniste Dominique Naslés

Ebénisterie Cailly

Tradi cuisine

AUX DELICES DES BACCONNAIS

TECHNICS / Alarmes Installation Maintenance Electricite

 

 

 

CEMEX représente aujourd'hui, la deuxième plus grande société de matériaux de construction au monde. CEMEX est aujourd'hui présent dans plus de 50 pays. Créé en 1906, CEMEX s’est développé dans de nombreux secteurs d’activité avec une offre élargie de matériaux destinés à la construction : ciment et chaux, béton prêt à l’emploi, granulats (sables et graviers), etc. En France, CEMEX est l’un des plus importants producteurs de béton prêt à l’emploi et de granulats.

Historique :

La carrière de BACCON existe depuis 1974, Initialement elle était exploitée par l'entreprise AMIOT.

En 1990, la société AMIOT, ainsi que l'ensemble de ses activités de carrière, a été reprise par la société MORILLON CORVOL du groupe RMC.

Pendant 15 ans l'activité s'est développée sur ce site puis la société CEMEX a, à son tour, intégré toutes les activités Granulats par l'acquisition en 2005, du groupe RMC.

La carrière de Baccon est autorisée par arrêté préfectoral du 23 octobre 1997 sur une durée de 30 ans et pour une surface de 113ha 24a 32ca.

La production est d’environ 440.000 tonnes par an. Les matériaux sont extraits à l’aide d’explosifs et sont ensuite traités à sec par l’installation. L’installation permet le concassage des roches et le tri selon la taille des éléments (granulométrie) grâce à différents empilements de cribles (tamis).

Les sables, graviers, gravillons, graves et blocs qui sont fabriqués à Baccon seront utilisés soit pour faire du béton soit pour l'aménagement de routes et les travaux publiques.

Protection de l'environnement et du patrimoine du site :

Depuis 1992, La société Morillon Corvol s'est associée à d'autres membres de la profession dans la Charte Environnement de Carrière. Cette Charte professionnelle définit les principes des bonnes pratiques environnementales. En 1997, elle signe avec l'ADEM (Agence de l'Environnement et de la Maitrise de l'Energie) un Plan Entreprise Environnement pour gérer les impacts relatifs à notre activité et protéger l'environnement. En 2006, la société CEMEX, étend son action et déploie une politique de développement durable sur l'ensemble de ses activités.

Sur le site de Baccon, un partenariat avec le conservatoire du Patrimoine Naturel de la région Centre est en cours depuis 1996 pour la protection du patrimoine écologique (pelouses sèches) et archéologique (Tumulus et Dolmens de Gléneau). De plus, depuis mars 2006, la carrière de Baccon est certifiée ISO 14001. Cette norme environnementale internationale, nous permet de nous améliorer continuellement dans nos aspects environnementaux afin de nous intégrer au mieux sur le territoire de la commune de Baccon.

 

Je suis devenu artisan terrassier par passion des engins mécaniques qui sont l’outil de travail principal du métier.

Parmi les multiples branches d’activités du métier, il y a celle de l’aménagement de terrain qui regroupe : les raccordements techniques, l’assainissement, le nivellement des terres autour d’une construction et les différents accès (chemin, cour, allée, parking…) pour lesquels il existe diverses finitions dont l’une est ma spécialité :  le goudronnage.

Sa réalisation se fait en plusieurs étapes :

1. l’implantation du tracé : Il se détermine soit par un plan à l’échelle soit en accord avec le client.

2. la prise de niveaux : Elle sert à connaître le sens d’écoulement des eaux pluviales et est primordiale pour une bonne tenue dans le temps.

3. le terrassement du fond de forme : Il doit être très précis pour respecter au mieux les épaisseurs d’apport en calcaire afin d’avoir la même densité pour réussir le compactage.

4. le compactage : Il doit être réalisé avec beaucoup de rigueur car il déterminera la bonne qualité du résultat final.

5. le goudronnage : Il s’effectue à l’aide d’une machine appelée « bouille ». C’est une cuve calorifugée permettant de maintenir le goudron à une température proche des 65° étant mise en pression à l’aide d’un compresseur.

Une personne pulvérise le goudron sur le calcaire à l’aide d’une lance. Ensuite le cailloux (rose, bleu ou cailloux de Loire) est jeté d’une manière uniforme et se colle sur le goudron.

La 1ère couche sera compactée pour piquer le cailloux et la 2ème couche sera effectuée avec un coup de main qui demande davantage de précision dans le jeté du cailloux afin d’éviter que celui-ci ne roule et ne soit tâché par le goudron.

Ce procédé permet de protéger le calcaire contre les ruissellements et reste un des meilleurs rapport qualité/prix dans ce domaine.

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La restauration de meubles nécessite un savoir faire de la part de l’artisan. Celle-ci se déroule en plusieurs étapes que nous allons décrire succinctement.

Le contact avec le client

Les meubles à restaurer proviennent souvent d’un héritage, ce sont des meubles de familles. Le propriétaire veut le remettre en valeur afin de pouvoir le transmettre à ses enfants. Il y a nettement une volonté de conservation et de transmission du patrimoine en bon état.

L’examen du meuble et son démontage

Le premier travail que fait le restaurateur est d’abord l’examen visuel de l’état général du meuble. Il va y porter un premier diagnostic pour évaluer les réparations à faire.

Ensuite il va le démonter complètement; lors de cette opération, il peut découvrir des signatures appelées estampilles placées dans des caches. Bien souvent celles-ci sont ignorées du propriétaire lui-même.

La recherche de l’histoire du meuble

En même temps il doit découvrir d’où vient le meuble ; l’étiquette de transport est souvent utile pour remonter la piste. Il est important de découvrir la signature du meuble (qui l’a fait). Pour cela il faut rechercher dans les livres où sont répertoriés tous les meubles faits par les ébénistes des siècles précédents. L’estampille de juridiction (sur Paris) des maîtres artisans y aide beaucoup.

La possession de plus de 30 livres, dictionnaires permet d’affiner la recherche sur les styles, les époques, les cuivres, les marbres.

Les différents types  de restauration

Grâce au travail de recherche, il est alors possible d’entreprendre la réparation du meuble. Celle-ci va se faire en plusieurs étapes.

D’abord les parties invisibles surtout en marqueterie où l’on travaille « par les derrières ». Ce travail n’est pas visible aux yeux du client. Les collages sont faits à l’aide de colles d’assemblages spécialement préparées au bain marie par Mr Benier à partir de recettes anciennes (colles à partir d’os ou de plaquette de poissons). Cette partie marqueterie est toujours très complexe à réaliser car on ne remplace pas la pièce entière, seul l’éclat est remis. Il faut toujours conserver le maximum de la pièce.

Les vernis sont faits aussi à l’ancienne, préparés à partir de gommes laques, de cire d’abeille et d’alcool. L’application est très soignée et longue ; elle se faite au tampon dans un environnement sans poussière. Il y a l’application au pinceau, puis le ponçage et enfin la patine au tampon afin de remplir tous les trous microscopiques afin de donner un fini les plus lisse possible.

Les bronzes doivent être ressoudés, repolis, en utilisant des brasures à l’argent bien souvent. Il faut savoir réparer les serrures et refaire les clefs. Ce sont des compétences de ferronnier et serrurier acquises bien souvent par l’expérience quand on est restaurateur de meubles.

Les marbres, souvent présents, nécessitent pour leur remise en état de retrouver les mêmes marbres (très difficiles à trouver) ; des résines sont alors utilisées pour réparer.

Les cuirs à remettre en état conduisent au même type de travail que pour la reliure : vignette imprégnée à l’or fin, peaux neuves à retrouver dans le même ton, patine du cuir faite comme pour la marqueterie.  Pour les tables de jeux, il faut utiliser de la feutrine, de la toile de coton tendu.

On constate alors que les compétences à mettre en œuvre sont multiples : histoire de l’art, ébéniste, ferronnier - serrurier, tapissier, travail du cuir.

Le temps de travail dépend bien évidement du meuble et de son état ; mais pour le meuble présenté ci     après il faut compter plus d’un mois de travail compte tenu des temps  de séchage, de remplissage et d’absorptions du vernis.

Avant                                             Après

    

 

 

    

Depuis 17 ans Pascal Cailly pratique le métier d’ébéniste. Il s’est spécialisé dans l’agencement d’intérieurs pour particulier. Cela consiste en une démarche métier bien particulière décrite ci-dessous :

D’abord écouter le client raconter son projet d’aménagement, visualiser la pièce et le futur aménagement.

Puis rechercher dans des documents spécialisés des réalisations afin de mieux communiquer auprès du client, lui montrer ce que l’on pourrait faire, à quoi la réalisation conduirait.

Après avoir convenu de l’aménagement à réaliser tout un travail technique va se dérouler tel que :

Prendre les mesures de la pièce et / ou de l’endroit où s’intègrent les meubles.

Réaliser les plans des meubles et les soumettre au client avant mise en œuvre ; en fait le cahier des charges est ainsi réalisé définissant aussi les types de bois utilisés, les annexes tels que ferrures, poignées, etc…..

Réalisation des meubles en atelier, découpe, montage, finitions tels que vernis etc…

Pose à l’endroit prévu, phase la plus délicate car à ce moment le client voit le résultat dans le lieu prévu.

Tout au long du chantier, l’artisan doit parler avec le client, l’écouter mais aussi lui proposer des modifications. La communication est alors essentielle pour établir une relation de confiance afin de satisfaire la demande du client.

L’intérêt de ce métier est essentiellement dans la création d’un meuble nouveau et unique à chaque fois mais aussi dans la solution à apporter aux problèmes qui se posent dans chaque nouveau cas.

Ainsi sont mises en œuvre des compétences dans les trois domaines que sont l’ETUDE, la  CONCEPTION et la REALISATION.

Ci-dessous réalisation d’une bibliothèque ronde dans une tour d’un manoir solognot. On peut voir des photos prises en atelier sous deux angles différents.

  

 

           Aux delices des bacconnais

Recettes de cuisine régionale données par Mme Bureaux de TradiCuisine (Baccon)

Pommes de terre au four beauceronnes

Métrique : 

6 pommes de terre

1 oignon haché fin

30ml de beurre (2 cuillères à soupe)

15 ml d’huile végétale (1 cuillère à soupe)

3 grosses tomates

6 grosses gousses d’ail hachées fin

45 ml de persil haché (3 cuillères à soupe)

Sel et poivre

 

Mise en œuvre

Faire cuire les pommes de terre au four à 220°C (425°F) pendant 50 minutes. Dans un poêlon, faire fondre le beurre. Y ajouter l’huile et faire revenir l’oignon pendant 5 minutes.

Ajouter les tomates, l’ail et le persil. Réserver.

Lorsque les pommes de terre sont cuites, les couper en deux et les évider. Ecraser la chair de pommes de terre et l’incorporer au premier mélange. Remplir les pommes de terre évidées et remettre au four à 200°C (400°F) pendant 15 à 20 minutes.

Il est possible de les cuire au micro-ondes :

Bien laver les pommes de terre. Les piquer à l’aide d’une fourchette et les placer en étoile sur un plat recouvert de d’un papier absorbant. Faire cuire à puissance Max pendant  14 minutes. Laisser reposer pendant 4 minutes avant de servir.

La pomme de terre Beauceronne  a été trouvée sur un livre de recettes QUEBECOIS. On peut supposer que cette recette a été exportée lors de la migration française au Canada.

« la Beauce » est aussi une région du Québec.

 

Poulet chasseur façon Orléanaise

 Pour 6 personnes

1 poulet de 1,8kg

5 centilitres d’huile

75 g de beurre

5 centilitres d’eau de vie

Fines herbes (estragon, cerfeuil et persil)

1 gousse d’ail

1 décilitre de vin blanc de l’orléanais

200g de champignons frais

3 tomates

Sel, poivre

Découper le poulet en morceaux, puis les mettre à rissoler en cocotte avec moitié huile, moitié beurre ; saler et poivrer. Dés que les morceaux sont bien dorés, retirer la matière grasse ; arroser avec l’eau de vie et faire flamber. Mouiller avec le vin blanc ; ajouter des fines herbes et une gousse d’ail écrasée.

Laisser cuire doucement, à couvert, pendant 30 à 40 minutes.

A part, faire suer au beurre les champignons frais ; y ajouter, après quelques minutes, les tomates pelées, épépinées et coupées en morceaux moyens ; saler et poivrer puis laisser mijoter pendant une dizaine de minutes.

Ajouter cette préparation au poulet en fin de cuisson. Donner une petite ébullition ; servir saupoudré de fines herbes.

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Technics

Date de dernière mise à jour : 15/12/2015